Lèvres, gestes et mimiques du visage
Le livreur se grattouille les commissures des lèvres, du bout de l'ongle, en reproduisant une grimace de dégoût ou de mépris.
Vous remarquerez qu'il est impossible de se gratter les commissures des lèvres sans effectuer cette petite grimace qui induit une torsion inélégante des muscles orbiculaires de la bouche.
La reproduction fréquente de cette séquence révèle un tempérament jaloux.
Coude en appui, il fait des arpèges difitaux sur sa lèvre inférieure.
Vous êtes en présence d'un individu économe de son souffle, parcimonieux de ses conseils et peu enclin à vous suivre s'il n'y voit pas d'interêt personnel.
Il se caresse la lèvre inférieure du bout de l'index.
Il trouve que vous manquez de franchise à son égard.
Il faut dire que la franchise ne fait pas partie de son CV.
Elle se caresse le tour des lèvres de l'index, comme si elle se remettait du rouge, la bouche en cul de poule.
Geste typiquement féminin. Elle essaye de vous donner le change. Elle est manifestement perturbée.
Il fronce ses lèvres en direction du nez
Cette mimique particulère équivaut aux narines pincées pour éviter de sentir une mauvaise odeur. Il y a des mots qui puent. Mimique décalée fortement prisé par feu Louis de Funès, pour ceux qui s'en souviennent.
Il gonfle d'air sa lèvre supérieur.
Son sectarisme a gommé depuis des lunes une ouverture d'esprit qu'il n'a jamias supporté chez les autres.
Il écarte les commissures de ses lèvres vers les joues tout en reproduisant un pseudo-sourire très mécanique.
Il est en recherche de soumission absolue au système.
tracassier, criard, parcimonieux, prévoyant, scrupuleux, il ne conjugue sa vie qu'au conditionnel, n'utilisant que très rarement le temps présent ou même le futur de l'indicatif.
Il dégouline de respect devant ses supérieurs et méprise ses subalternes, comme il se doit.
Il grimace un sourire en tendant la commissure gauche ou droite de sa lèvre vers la joue correspondante.
Demi-grimace typique des personnes hypersensibles qui tentent de se protéger en affichant une moue ironique.
Votre interlocuteur appuie les dernières phalanges de son index et de son majeur sur ses lèvres, coudes en appui, comme s'il fumait une cigarette imaginaire.
Ce geste est un simulacre de baiser à distance, dont le sens premier n'est pas forcément affectueux pour l'interlocuteur.